Un voyage en Équateur est une aventure fascinante à vivre avec des enfants.
On y randonne dans une nature pleine de contrastes, entre océan pacifique et sommets volcaniques culminant à plus de 5000 mètres d’altitude.
On y rencontre des animaux hors du commun, telles que des vigognes, des manchots, des frégates ou encore des iguanes et tortues géantes.
On se perd tantôt dans des villes immenses, tantôt sur des pistes aux allures de bout du monde, à la découverte de villes coloniales et de sites incas.
On se régale sur les marchés tout autant que dans les restaurants.
On se laisse surprendre et séduire par le « buen vivir », mantra contagieux des équatoriens.
L’Équateur avec des enfants ?
A 7 ans, notre fils a adoré la diversité des activités et des paysages.
Malgré les mises en garde, nous avons trouvé les routes bien entretenues et la conduite gérable. La nourriture est délicieuse et l’on trouve une multitude de fruits sur les marchés. Attention néanmoins à l’eau du robinet, non potable.
Aucun problème d’acclimatation en arrivant à Quito (2850 mètres). Nous sommes montés progressivement jusque 5000 mètres. S’hydrater régulièrement.
Prévoir pour tous de bonnes chaussures de randonnée, des vêtements chauds pour le soir, des lunettes de soleil et une protection solaire efficace.
Table des matières
Voyage EN ÉQUATEUR, en bref
Meilleure saison : de juin à décembre (saison sèche). Notre voyage en Équateur s’est déroulé en décembre et janvier.
Formalités
• Passeport en cours de validité, pas de visa pour un séjour < 3 mois.
• Aucune vaccination obligatoire (hépatite A recommandée).
Durée du voyage : 12h de vol de Paris vers Quito.
Décalage horaire : – 7h en été, – 6h en hiver.
Langue officielle : espagnol.
Pour un voyage en Équateur en toute tranquillité, une bonne assurance est toujours utile en cas de pépin. Heymondo propose des formules adaptées à chaque voyageur et une application facile d’utilisation pour une prise en charge rapide.
A retrouver sur le blog
Mes idées déco pour exposer ses souvenirs de voyage
Voyage en Équateur,
10 sites coup de cœur en famille
Le volcan Pichincha
Notre voyage en Équateur débute à Quito où nous prenons le temps de nous acclimater.
La capitale de l’Équateur se situe à 2850 mètres d’altitude mais il est possible de tester sa résistance au mal des montagnes grâce à un téléférique menant à 4000 mètres vers le sommet du massif Pichincha. Des sentiers de randonnée mènent aux volcans Rucu Pichincha et Guagua Pichincha, ce dernier encore actif étant étroitement surveillé.
Il est également possible de randonner à cheval ou de se restaurer au sommet du téléphérique pour profiter d’une vue panoramique sur l’immense ville de Quito. Les enfants adorent les balançoires géantes permettant de s’élancer au-dessus de la capitale et le pont suspendu au-dessus du vide !
Le Parc National Cotopaxi
Un voyage en Équateur est l’occasion d’approcher les volcans de très près, le pays en compte une centaine situés sur la Cordillère des Andes ! Une dizaine d’entre eux culminent à plus de 5000 mètres d’altitude, dont le célèbre volcan Cotopaxi (5897 mètres).
Le Cotopaxi est le plus haut volcan actif de l’Équateur. Son nom veut dire en quechua « cou de la lune » et sa forme conique parfaite recouverte de glace le rend hyper photogénique. Les paysages du parc sont grandioses et de nombreux sentiers permettent d’y randonner, avec l’espoir d’y croiser l’une des nombreuses espèces de mammifères et d’oiseaux recensées, dont le mythique condor.
L’accès au parc national du Cotopaxi est gratuit. Il faut néanmoins s’enregistrer à l’entrée du parc avec son passeport.
L’accès au refuge José Ribas (4800 mètres) est ouvert à tous après une montée à pied d’environ 1 heure (on marche lentement à cette altitude) depuis le parking. Il est possible ensuite d’atteindre le glacier ou de déguster un chocolat chaud ou un maté au refuge.
Pour l’ascension du volcan jusqu’à son sommet, il faut être accompagné d’un guide expérimenté. Réservé aux sportifs bien acclimatés.
Coup de cœur Hébergement : Secret Garden Cotopaxi
Points forts : un environnement exceptionnel au pied du volcan, des lamas en guise de bienvenue, un accueil chaleureux au coin du feu, une restauration de qualité, des chambres confortables. On a adoré dormir dans la maison des Hobbits !
Les marchés d'Otavalo et de Saquisili
L’Équateur est un pays riche en traditions culturelles, offrant une multitude de marchés colorés et animés où les visiteurs peuvent découvrir les produits artisanaux locaux, les textiles traditionnels et les spécialités culinaires régionales.
L’un des plus populaires et également des plus anciens est le marché d’Otavalo, situé au nord de Quito. On y trouve surtout des textiles, fabriqués à partir de laine d’alpaga, de laine de mouton et de coton. Les ponchos et pulls en alpaga sont chauds, parfaitement adaptés au climat andin et très bon marché. Ne pas hésiter à investir !
Les indigènes Otavaleños, qui sont des descendants des Incas, considèrent le marché comme un endroit sacré où ils peuvent vendre leurs produits artisanaux et textiles et maintenir leurs traditions ancestrales vivantes. La musique traditionnelle, la danse et la nourriture locale sont une partie importante de l’expérience du marché d’Otavalo.
Nous avons également beaucoup aimé le marché de Saquisilí situé dans la province de Cotopaxi (ouvert le jeudi uniquement). Ce marché est dédié aux produits alimentaires en plus du textile et de l’artisanat.
Ne pas manquer le marché aux animaux où s’achètent vache, cochon, mouton, chèvre, lama, alpaga, lapin ou cochon d’inde. Les négociations vont bon train, en espagnol ou langue indigène, pour obtenir le plus bel animal. En Équateur, le cochon d’inde est un met de choix. Ils sont énormes et très mignons mais bel et bien destinés à finir dans une marmite !
La lagune de Quilotoa
La lagune de Quilotoa est le point de départ d’une randonnée magnifique de 3 jours dans la cordillère des Andes, que nous souhaitions absolument faire lors de notre voyage en Équateur.
Avant d’être une lagune, le Quilotoa était… un volcan ! C’est en réalité un cratère rempli d’eau, culminant à 3914 mètres d’altitude et mesurant 3 kilomètres de large. Sa profondeur est de 250 mètres et sa couleur verte provient des minéraux dissous et des algues.
La randonnée est constituée de 3 étapes : Quilotoa – Chugchilan – Isinlivi.
Pas besoin de matériel de camping, on dort en auberge tous les soirs. Il est également possible de faire la randonnée dans l’autre sens, un poil plus difficile dans le sens de la montée !
Les paysages sont variés et de toute beauté. On y rencontre peu de monde, et apprécions de pouvoir échanger quelques mots avec les habitants toujours accueillants des villages traversés. On s’émerveille devant cette immense lagune, on randonne sur les cimes ou dans des canyons, on traverse des forêt d’eucalyptus, on longe des rivières que l’on franchit grâce à des ponts suspendus , on croise des lamas et moutons poilus… l’un des meilleurs moments du séjour.
Coup de cœur Hébergement : Llullu Llama Lodge
Situé à Isinlivi, le lodge propose des dortoirs, chambres et chalets confortables dans un complexe écologique construit en style local. L’accueil est parfait et les repas conviviaux. Nous avons adoré notre petit chalet privé et chaleureux, avec meubles en bois, jolie décoration, poêle à bois et vue sur les montagnes.
Le Volcan Chimborazo
En route vers le géant d’Équateur !
Le volcan Chimborazo (6263 mètres) est le plus haut sommet du pays. Il est aussi considéré comme le plus haut sommet du monde si l’on considère qu’il est situé sur l’Équateur et donc, grâce à la forme ellipsoïdale de la Terre, plus près du soleil que les sommets himalayens.
Son ascension n’est possible que pour des alpinistes expérimentés avec un guide qualifié.
Mais on peut l’admirer de tous côtés tant il en impose. L’accès à la réserve naturelle du Chimorazo est gratuite. Elle constitue un écosystème protégé pour préserver l’habitat des camélidés andins (vigognes, lamas, guanacos et alpagas) que l’on croise immanquablement sur la route vers le refuge Hermanos Carrel (4800 mètres).
On est séduit par l’ambiance sauvage qui y règne ainsi que les paysages typiques du paramo andin. Le sommet du volcan est recouvert de neige tout au long de l’année.
A partir du refuge Hermanos Carrel, on peut continuer à pied jusqu’au refuge Whymper situé à 5000 mètres d’altitude.
Coup de cœur Hébergement : Chimborazo Basecamp
Nuit sous tente ou plutôt sous un dôme permettant de profiter pleinement de l’environnement et de la vue sur le Chimborazo. Les nuits sont froides malgré le poêle, on dort sous plusieurs couvertures mais le réveil au pied du géant reste un moment inoubliable !
Cuenca
Cuenca est une ville vivante où il fait bon vivre. Des rues pavées, des maisons coloniales ornées de stucs, de très nombreuses églises, des marchés colorés, des places ombragées, une rivière et des parcs propices à la promenade, une grande diversité de restaurants et un climat doux en font une ville étape immanquable, où l’on ne reste jamais assez longtemps !
Son centre historique est classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. A ne pas manquer selon nous : la cathédrale de l’Inmaculada Concepción, la plaza de las flores où l’on trouve les plus belles roses d’Amérique du Sud, la plaza de San Francisco pour son marché artisanal, le mirador de Turi…
Le Parc National de Cajas
Le Parc National de Cajas se situe à une trentaine de kilomètres de Cuenca et mérite véritablement le détour.
Situé entre 3000 et 4500 mètres d’altitude, le parc abrite plus de 200 lacs et est réputé pour sa richesse faunistique et floristique. Il compte près de 44 espèces de mammifères, certaines endémiques et très menacées. Parmi les plus connues, on pourra observer le condor, le puma, la jaguarondi ou encore le loup.
Plusieurs sentiers de randonnée sillonnent le parc et offrent de très jolis panoramas. Il y fait souvent froid mais sans neige. Le paysage est partagé entre collines, vallées et forêt.
Tortuga Bay (Galapagos)
Un voyage en Équateur ne serait pas complet sans une escale aux îles Galápagos, situées à 900 km du continent. L’archipel, classé intégralement en parc national, possède une biodiversité exceptionnelle bien préservée grâce aux règlements stricts appliqués par les gardiens du parc et les guides-biologistes.
Les passionnés de nature y sont comblés. On y croise une faune unique sur les îles principales sans même avoir à réserver des excursions, soit idylliques mais onéreuses.
À 20 minutes à pied du village de Puerto Ayora à Santa Cruz, la plage de Tortuga Bay (site de nidification des tortues marines) est un endroit unique et paradisiaque. C’est une longue plage de sable blanc propice à la promenade, la farniente ou la baignade (eau fraiche) en compagnie des otaries, des iguanes marins et des pélicans.
Pour se rendre aux Galápagos, il faut prendre un vol depuis l’Équateur continental, partant de Quito ou de Guayaquil. Les vols atterrissent à l’aéroport de Baltra ou à l’aéroport de San Cristobal, selon la compagnie aérienne.
Une fois aux Galápagos, vous devrez vous acquitter d’un droit d’entrée (100 US$), à régler en liquide uniquement. Une réduction de 50 % est accordée aux enfants de moins de 12 ans.
On peut explorer les îles en bateau, en kayak, en randonnée ou en plongée sous-marine. L’accès aux îles est réglementé et il est nécessaire de se conformer aux règles strictes de protection de l’environnement pour préserver la richesse naturelle unique des Galápagos.
El Chato (Galapagos)
Les tortues géantes des îles Galápagos sont des icônes de la biodiversité unique de l’archipel et de l’importance de la conservation des espèces menacées On en recense 10 espèces sur l’archipel, certaines sauvées de l’extinction grâce à des programmes de préservation et de reproduction en captivité.
Les tortues géantes ont été l’une des principales inspirations de Charles Darwin dans son travail sur la théorie de l’évolution.
On les observe régulièrement sur les pistes des îles de Santa Cruz ou Isabela.
La réserve d’El Chato abrite une centaine de tortues géantes. Elle se trouve sur les plateaux de Santa Cruz, à 2 km de Santa Rosa, et est accessible à vélo depuis Puerto Ayora.
Isla Isabela (Galapagos)
Isla Isabela est plus grande mais surtout plus sauvage et plus calme que Santa Cruz. Nous avons adoré nous y promener à vélo, au gré de nos envies, avec la certitude d’y croiser des paysages et une faune unique.
Depuis le village de Puerto Villamil, on longe la plage sur un chemin de sable avant de rejoindre un environnement plus aride avec de nombreuses escales propices à la contemplation, telles que de petites plages désertes ou des miradors offrant une vue à couper le souffle.
On atteint le mur de las lagrimas après une bonne heure de vélo. Ce mur, vestige d’une époque où Isabela accueillait une colonie pénitentiaire, a été construit par les prisonniers. Il a été conservé comme hommage aux victimes. La légende raconte que l’on peut entendre les pleurs et les cris des prisonniers si l’on « écoute » le mur.