Expatriés aux USA (épisode 2) : interview après 3 mois de vie américaine…

Vous vous souvenez de Laurence, Séverin, Maëlie, Julien et Anaëlle ? Notre famille normande partie vivre 4 mois en tant qu’expatriés aux USA, que j’avais interviewée avant leur départ pour le pays de l’Oncle Sam.
Nous les retrouvons aujourd’hui après 3 mois de vie aux USA pour le verdict. Découvertes, surprises, déceptions, curiosités… que pensent les parents et les enfants de cette expérience ? Sont-ils devenus de véritables yankees ?!

Retrouvez l’interview n°1 de cette incroyable famille dans l’article :
Expatriés aux USA : interview d’une famille normande chez l’Oncle Sam !


Expatriés aux USA
Interview n°2, après 3 mois de vie américaine


Q1 – Hello les expatriés aux USA !
6 semaines après votre arrivée, quel est votre ressenti ?

Laurence : une immersion totale dans la vie des familles américaines de Pennsylvanie : travail, écoles, courses etc… Parfois on se sent comme chez soi et parfois très loin de nos valeurs ou de nos coutumes.

Séverin : C’est une expérience fantastique. Nous avons la chance d’être pleinement immergés dans la culture américaine. Laurence travaille avec des collègues américains, les enfants vont à l’école américaine et je consomme américain 😉 .

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Q2 – Quelles ont été vos plus grandes surprises ?

Deux surprises principales :
l’accueil très chaleureux : la plupart des américains ont le contact facile. Ils sont extrêmement serviables, vont prendre le temps de s’arrêter, de nous expliquer, de nous aiguiller même en plein New York. C’est donc facile d’aller vers eux pour discuter, apprendre ou se faire aider. Ils semblent apprécier de rencontrer des français. Ils sont vraiment patients et cherchent à trouver une solution ou à renseigner le mieux possible. C’est aussi vrai au travail que dans la vie quotidienne.
 • les paradoxes ! la liste pourrait être longue… Ici « faites ce que je dis, pas ce que je fais » ou encore « Donner la règle suffit pour avoir bonne conscience » pourraient résumer la situation.
Exemples :
• des cours hebdomadaires sur la santé et en particulier la nutrition dispensés en 6è grade par un prof buvant du coca à la bouteille devant une classe mangeant des chips,
• un dress code très compliqué à l’école pour masquer les différences sociales, mais une demande quotidienne d’argent qui circule dans les poches des enfants pour une vente de livre, de stylos, de tee-shirts etc… Et les enfants qui n’ont pas les petits dollars dans la poche restent assis au fond de la classe pendant que les autres choisissent le parfum de leur nouveau stylo,
• pas de casquette le jour de la rencontre sportive annuelle de toute l’école : c’est pas dans le dress code,
• des limitations de vitesse excessivement basses mais absolument pas respectées,
• des magasins de vente d’arme dès la sortie de l’école mais à la cantine pas de couteau, ni à bout rond, ni même en plastique : trop dangereux !
• des messages publicitaires qui vantent l’écologie versus des sacs plastiques pour chaque bouteille de lait à la caisse de tous les supermarchés et des pneus de voiture échoués tout le long des voies rapides,
• côté écologie, il y aurait beaucoup à redire mais par contre ici la nature est omniprésente (forêts et animaux sauvages) et les parcs naturels nationaux sont majestueux et gratuits.

Q3 – Côté boulot Laurence, ils sont plus relax les américains ?
Franchement, c’est plus sympa de bosser en France ou aux USA ?

Les personnes qui travaillent en journée commencent plus tôt que nous (ici entre 6h30 et 8h tout le monde est à sa tâche). Ils déjeunent sur place plus vite et parfois au bureau ou pendant leur réunion, et terminent leur journée plus tôt aussi (à partir de 15h30 les bureaux commencent à se vider et à 17h00 il n’y a plus grand monde). Dans la semaine ils font 1 à 2 journées de home office. Le vendredi, nombreux sont ceux qui partent à 12h ou 14h.
Globalement, je n’ai pas ressenti chez mes collègues ici le stress qu’on ressent au boulot en France (les gens qui courent de réunion en réunion, qui râlent, qui ne sont pas d’accord entre eux…). Les gens paraissent plus détendus. Les gens prennent le temps de répondre aux questions, de creuser sans sembler stressés par la réunion suivante. Quand un obstacle se présente, alors qu’il est vu comme un problème en France et une source de stress (retard de planning, surcout etc…), ici il semblerait presque perçu comme une opportunité d’apprendre, de comprendre, de chercher à résoudre. C’est plutôt plaisant.

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Q4 – Et l’école les enfants, c’est plus sympa en France ou aux USA ?
Quelles habitudes américaines aimeriez-vous importer dans votre école française ?

Laurence et Séverin : Les enfants adorent leurs journées d’école ici ! Ils ont été extrêmement bien accueillis dès la veille de leur rentrée scolaire par toute l’équipe enseignante qui nous a accordé plus de deux heures pour nous expliquer le fonctionnement et nous faire visiter l’école. Ils ont pris le temps de rassurer les enfants sur le fait qu’il y aurait toujours quelqu’un pour les aider et toujours un moyen de parvenir à les comprendre (rien que ça c’était très fort !).
Dès la rentrée, les enfants ont été intégrés dans un groupe d’ESL (English as Second Langage) qu’ils rejoignent deux fois par jour, en petits sous-groupes.
Au cours des premières semaines, ils ont pu utiliser aussi souvent que nécessaire des systèmes de traduction (« Google » est dit ici avec un accent assez rigolo et difficile à comprendre, mais les enfants ont vite su y faire appel). Ils se sont fait instantanément des copains.
Les enseignants sont très proches et très encourageants. Ils sont beaucoup dans le
« positive feedback ». Ils sont donc très forts pour mettre les enfants en confiance. C’est sans doute ça qu’on aimerait ramener : à la maison et à l’école ! Grâce à ça, les enfants se sont donc sentis en confiance pour tenter, essayer, expérimenter et ils ont énormément progressé. Quand Anaëlle joue, ses personnages parlent en anglais !
Désormais tous les trois peuvent spontanément aller poser une question à un vendeur dans un magasin ou discuter avec les parents des copains.

Maëlie : Ici j’ai adoré le sport. Le gymnase est très grand et très beau. On fait sport à plusieurs classes et les profs de sport ici sont comme des coachs. C’est plus libre : on peut faire les groupes nous-mêmes et on choisit parmi plusieurs activités qui changent à chaque séance. J’ai aussi adoré les maitresses ici, elle sont vraiment hyper gentilles. Et bien-sûr mes copines.

Julien : On utilise souvent des ordinateurs pour le travail ou pendant les récré. Et j’ai adoré les récré en extérieur, c’est très grand, comme un immense terrain de baseball et il y a des structures sur lesquelles on peut grimper. Les cours d’ESL sont vraiment bien, on a fait plein d’activités sur les différents pays du monde et en sciences, on a travaillé sur le système solaire.

Anaëlle : mes maitresses étaient trop gentilles et dans la cours, il y a plein de toboggans, de structures de jeux et de balançoires.

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Q5 – Séverin : Desperate ou Happy House Husband ?

Je suis très heureux de mes journées ici. Je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer entre le retour de l’école (9h15) et celui où j’y retourne (15h). J’avais espéré faire un peu de sport mais je n’ai pas trouvé le temps.
Concernant ma formation, j’ai adoré les cours d’anglais par téléphone (en moyenne 90 mn/jour). Cela m’a permis de discuter culture américaine avec les profs et de progresser suffisamment pour arriver à comprendre les gens d’ici et leur accent (ou plutôt leurS accentS parceque d’un état à l’autre ou d’une région à l’autre, c’est TRES différent !)

Q6 – Vous mangez frenchy ou américain ? Quels sont vos plats locaux préférés ?

Sujet difficile. C’est loin d’être le point fort ! On sait qu’on est là que pour 4 mois alors on ne fait pas les même choix que si on devait s’installer ici.
Par exemple, les enfants mangent à la cantine tous les midis. Ce qui se résume à : hamburgers, pizzas, nuggets et frites. Quand un légume pointe son nez, c’est une carotte crue et voilà, vous avez fait le tour. Quand ils en parlent à leurs copains en France, ils répondent « Wouah la chance ! », mais nos trois loulous ne voient déjà plus les choses comme ça. Ils se mettent à rêver de haricots verts, coquillettes, poisson, crudités ou yaourts…
Dans les restaurants (le terme restaurant n’est pas très adapté d’ailleurs), il n’y a pas le choix, c’est cuisine américaine : burgers, viandes grillées, sandwiches, frites, pizzas. Il y a de très bonnes viandes grillées et burgers. Les portions sont déraisonnables et dignes de vrais carnivores (les assiettes débordent de viande et parfois une touche de verdure homéopathique décore l’assiette).
Les menus enfants des restaurants sont par contre navrants. Sortis des burgers il y a par exemple : mac and cheese, on se disait « Ah chouette des pâtes (denrée rare aux US), ça va changer ». Elles sont très (trop) cuites et cimentées par un fromage sans gout. Mais ça ne s’arrête pas là. La serveuse nous demande quel accompagnement nous souhaitons et donc pour « accompagner » ses pâtes au fromage, notre pitchounette peut choisir frites ou chips !!! Heureusement, l’eau est gratuite et en libre-service partout. On est sincèrement content de pouvoir se faire à manger à la maison le soir dans la semaine. Même si la nourriture est chère, on trouve assez facilement des fruits et des légumes.
Les bons petits plats de nos mamans nous manquent cruellement. Je ne suis pas douée (ni très motivée) pour la cuisine mais là vraiment j’ai un électrochoc : le manque total de culture culinaire ici m’inquiète. La plupart des gens semblent se nourrir, sans chercher à déguster. C’est aussi vrai dans le contenu que dans la façon de manger. Ils grignotent en permanence des biscuits apéros ou des sodas (le terme snack est très utilisé). Ils ne s’assoient pas dans le calme pour discuter autour d’un bon petit plat. Ils mangent vite, en travaillant, en voiture, devant la télé, en marchant. Même quand ils s’invitent à manger, c’est debout, dans des barquettes en plastique, avec les doigts et rapidement !

Q7 – Le sport a une place très importante dans la culture américaine…
alors, êtes-vous devenus accrocs au Super Bowl et aux matchs de la NBA ?

Séverin : On est arrivé en avril et la saison était terminée pour la plupart des sports populaires américains, excepté le base-ball mais je ne suis pas accroc. J’ai voulu regarder un soir un match de basket (finale Playoff entre les Warriors et les Cavaliers) mais malheureusement il n’était pas diffusé sur nos chaines. Nos soirées ont été globalement trop occupées pour regarder du sport à la télévision.
Par contre, il y a énormément de terrains de sport en libre accès un peu partout pour jouer au tennis, baseball, basket… A la sortie de l’école, on peut voir de nombreuses équipes aux maillots colorés s’entrainer (baseball, soccer, football américain, lacrosse…). Les adolescents qui sont inscrits dans des clubs ont une activité sportive très intense avec plusieurs entrainements par semaine et des matchs tous les week-ends.
Julien a eu la chance de pouvoir s’entrainer avec une équipe de baseball. Il est aux anges quand arrive le lundi soir et qu’il peut rejoindre son coach ! Et nous sommes contents de l’accompagner car c’est très familial au bord des terrains, ce qui nous permet de créer des contacts avec d’autres parents.

Q8 – Quels endroits avez-vous visité pour le moment ?

A New-York, nous avons pour l’instant visité l’île de Manhattan :
• Times Square de nuit : à faire pour voir passer les limousines sous les panneaux publicitaires gigantesques. On ne sait plus où regarder.
• Central Park sous le soleil : très animé, avec des enfants, c’est presque difficile d’en ressortir tellement il y a de choses qui les attirent, une bouffée de nature au milieu de la ville,
• la 5ème avenue,
• le top of the rock (toit du Rockefeller center) au sunset : une vue magnifique, incontournable !
• la high line : une voie ferrée qui a été réhabilitée en voie verte et qui passe au-dessus des avenues de New-York,

A partir du New-Jersey, nous avons visité via le ferry Ellis-Island et son musée de l’immigration (extrêmement bien expliqué aux adultes comme aux enfants via des audio guides très immersifs) et Liberty Island avec la majestueuse statue. Cette sortie permet de profiter d’une vue splendide sur la skyline de Manhattan.
Nous avons passé un week-end à Philadelphie, un à Washington DC, deux jours aux chutes du Niagara (du côté Canadien) et une journée aux finger lakes.
Nous revenons tout juste d’un week-end dans la région de Lancaster pour découvrir le mode de vie des Amish qui sillonnent les rues en calèche à grande allure au milieu des voitures.

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Q9 – Des recommandations pour visiter New-York ou Philadelphie ?

Et bien, si on devait vous conseiller, on vous dirait plutôt : foncez à Washington DC et passez-y plusieurs jours. Cette ville est très grande et pourtant très agréable pour les piétons : de larges trottoirs, des arbres, des allées en herbe. Il est plaisant de s’y promener. On n’entend pas le bruit frénétique des klaxons. Il y a des parcs en plein centre-ville sur la grande avenue « National Mall » qui s’étend du Washington Monument au Capitole. Les musées sont pour la plupart gratuits, en particuliers les Smithsonian Institution museums. Ils sont vraiment grandioses et ludiques.
Il nous reste encore beaucoup de choses à y visiter, nous avons hâte d’y retourner.

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Q10 – Appréhendez-vous le retour en France ou l’attendez-vous avec impatience ?
Ou peut-être n’y pensez-vous pas encore ?

Pour les enfants, nous attaquons la dernière semaine d’école. Pas la tête à penser au retour, ils sont tous les trois vraiment tristes de quitter leurs copains et leurs enseignants à qui ils se sont beaucoup attachés. Ils essaient donc de profiter pleinement de ces dernières journées qui vont être bien remplies : des projets de science ou d’art à rendre, un spectacle de chorale pour la plus petite, un pique-nique géant pour la plus grande, un gouter de départ pour notre loulou…
Pour ma part, il me reste 3 semaines de boulot et je suis focalisée sur le fait de réussir à terminer ma mission dans les temps. Ensuite nous avons 2 semaines de vacances à organiser (et ça aussi c’est du boulot, on ne sait toujours pas dans quel sens attaquer notre circuit !)
Pour l’instant, on pense donc très peu au retour, même s’il commence à pointer son nez par l’intermédiaire de coups de fil du boulot en France, un entretien téléphonique pour un nouveau job pour Séverin, ou encore l’inscription aux sports pour la rentrée. Il nous reste une longue liste de choses à faire ou à visiter donc nous n’avons pas hâte de rentrer (sauf peut-être pour venir chercher une bonne baguette de pain le dimanche matin).
Nous n’avons pas encore eu le temps d’appréhender le retour mais la question me fait réfléchir… Après une telle expérience en famille, retrouver notre rythme en France ne sera certainement pas si facile. Il faudra peut être assez vite avoir de nouveaux projets !


Retrouvez l’interview n°1 de cette incroyable famille dans l’article :
Expatriés aux USA : interview d’une famille normande chez l’Oncle Sam !
.
et également le témoignage de 4 voyageurs à New-York : mais quel est donc ton secret ?


 

 

4 réponses

  1. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet interview. C’est très intéressant. J’ai beaucoup appris. Les exemples de paradoxes m’ont fait sourire. C’est effectivement un beau projet et une découverte qui restera gravée pour toute la famille. Bravo !

  2. Merci Celine pour ce superbe interview! Très agréable à lire.
    Peut-on poser des questions à vos amis?
    En effet, je me projette pour un détachement à Chicago mais on me dit que 6 mois c’est trop court et ne vaut presque pas le coup. Que pensez-vous de vos 4 mois?
    Mon conjoint et mes 2 enfants de 8 mois et presque 4 ans viendraient. L’adaptation d’Anaëlle à l’air de s’être bien déroulé, malgré le jeune âge et la barrière de langue. A-t-elle été scolarisée dans une école française?
    Comment avez-vous fait pour les soins dentaires? Mon dernier fait des petites visites de courtoisie au cabinet médical pour voir si son évolution est correct, j’aimerais ne pas avoir à me priver de contrôles une fois sur place, surtout après un changement comme ceci qui risque de chambouler un peu nos habitudes alimentaires (bio…)
    Merci à vous!

    1. Bonjour Noémie,
      Je transmets tes questions à Laurence et Séverin…
      Anaëlle a, tout comme les autres, était scolarisée dans une école américaine.

    2. Réponse de Laurence :

      => On savait que la durée sur place serait courte alors on a tout fait pour en voir le maximum. On était en visite tous les week ends et les soirs de la semaine on essayait de rencontrer le plus possible de monde : sur les terrains de sport, inviter des personnes rencontrées à l’école, au travail etc… Le rythme était très soutenu. Une collègue m’avait dit “fatiguez vous, mais ne ratez rien”. On a tenté d’appliquer cette devise jusqu’au bout ! On avait des petits yeux les lundis matin. On aurait certainement agit de façon différente si c’était sur une plus longue durée. Effectivement , 4 mois, ça nous a paru court parcequ’on a adoré l’expérience (mais d’un autre côté le risque à tenter était moins grand parceque sur une longue période si un membre de la famille n’y trouve pas son compte, c’est moins grave). On serait bien restés une année scolaire complète. Mais pour nous cette opportunité était unique et la durée figée => Si c’était à refaire, je referai sans hésiter ! Cette aventure restera un merveilleux souvenir partagé en famille et un très grand enrichissement pour nous tous.

      => Anaëlle a été scolarisée dans une école publique américaine, personne ne parlait un mot de français. De son côté elle connaissait quelques chiffres de 1 à 10, quelques couleurs, bonjour, et merci… Nous avions préparé avec l’école une visite et rencontre avec les enseignant la veille de sa rentrée pour qu’elle visualise les lieux et les visages. Après ça elle était très partante parcequ’elle allait avoir un badge et un plateau de cantine et que le toboggan lui faisait trop envie (des petits détails pour nous mais pour elle visiblement c’était important). De plus, la veille elle a aussi vu ses freres et soeurs revenir de leur école très contents. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle soit motivée !
      Elle a été merveilleusement bien accueillie dans son école et à ce jeune age ils arrivent à jouer avec la gestuelle dans un premier temps et à se faire comprendre. Le langage est venu assez vite et on était bluffés de la voir appeler ses copines dans la rue ou parler (avec un chouette accent) avec les serveurs dans les restaurant. Elle a appris beaucoup de choses et le système scolaire incluait un dispositif ESL (English as Second Language) pour tous les enfants non anglophones. Donc mis à part que maintenant elle nous dit quelques chiffres en anglais ou qu’elle écrit ses lettres comme les américains et non plus en cursive => elle a adoré.

      => Soins : Pour notre cas de figure j’étais en “déplacement professionnel” et non expatriée donc pas de couverture santé pour mes enfants ou mon conjoint sur place. O a donc souscrit à une carte bleu type “platinum” (qui couvre des frais de santé à l’étranger pour 3 mois max)
      Les soins dentaires, c’était une de mes plus grandes craintes avant de partir. J’avais épluché tous les contrats d’assistance, d’assurance etc en craignant qu’on ait des soins dentaires sur place. on est donc tous passés chez le dentiste avant le départ. Les deux grands avaient un RDV chez l’orthodontiste (bagués tous les deux) la veille de leur départ et le RDV suivant le jour même de l’atterrissage au retour ! L’objectif pour nous était d’éviter d’avoir des soins sur place qui coutent très cher. Heureusement aucune bague ne s’est décollée, aucune douleur dentaire donc on n’a pas eu à consulter : ouf.
      Et on n’a pas consulté non plus de médecin donc je ne peux pas trop te renseigner. On avait par contre fait une visite avant chez notre médecin traitant pour partir avec les médicaments de base et elle nous avait indiqué que si besoin on pourrait la contacter par email si on avait des question ou difficultés de santé.

      En espérant avoir répondu à tes questions, je te souhaite une belle aventure !

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